Les Plagiats d'Ellen White sur la Santé

Le Docteur J.H. Kellogg, un associé de longue date d’Ellen White, explique comment il découvrit le plagiat d’Ellen White, du réformateur de santé L.B. Coles :

Le Docteur Kress était descendu à Détroit il y a huit ou dix ans, et il tomba par hasard sur le livre de Coles « Philosophy of Health » (Philosophie de la Santé) ; venant à moi avec grand intérêt, il me dit :

"J’ai découvert là-bas un livre qui justement, interprète comme le livre d’Ellen White « How to Live » (Comment Vivre). Quelle merveille que le Seigneur ait pu mettre cela dans deux esprits à différents moments, mais à ce propos, la chose curieuse est que ce livre a été écrit avant que How to Live soit écrit."

"Docteur Kress, je sais tout à ce sujet" ; et prenant le livre de ma bibliothèque, je dis : "c’est bien “Philosophy of Health” de Coles n’est-ce pas? "

"Oui"

"Maintenant je commence à comprendre. Le livre de Coles était dans ma bibliothèque, et la soeur White y avait accès quand « How to Live » fut écrit. Voilà l’explication, il n’y a aucun miracle à cela." (Interview de J.H. Kellogg selon que publié dans Spectrum, vol. 20, no. 3, p. 58)

Ellen G. White, Tempérance Chrétienne, 1890 L.B. Coles, Philosophie de la Santé, 1853

C'est vraiment comme un péché violant les lois de notre être, comme enfreindre les dix commandements. p. 53

... C'est vraiment comme un péché contre le Ciel, violant une loi de vie, comme enfreindre un des dix commandements. p. 215

Par l’emploi de stimulants, tout l’organisme souffre. Les nerfs sont déstabilisés, le foie est morbide dans son action, qualité et circulation du sang sont affectés, et la peau devient inactive et jaunâtre ; l’esprit aussi est blessé. La conséquence immédiate de ces stimulants est d’exciter le cerveau vers une activité excessive, pour le laisser plus affaibli et capable de moins d’effort. La séquelle qui suit est la prostration, pas seulement mentale et physique, mais aussi morale.
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...affecte tout l’organisme, et particulièrement le système nerveux, par ses effets sur l’estomac. Mais en plus, il crée une action morbide sur le foie. ... Il affecte la circulation du sang, et la qualité du sang lui-même, à tel point qu’un gros buveur de café peut généralement être reconnu par son teint ; il donne la mort à la peau, une apparence mate jaunâtre. Le café n’affecte pas seulement le corps pour le blesser, mais aussi l’esprit...il excite l’esprit temporairement en suscitant une activité indésirable ... Mais après coup, viennent prostration, tristesse, et exténuation des forces physiques et morales. p. 79

Quand ces consommateurs de thé et café se retrouvent ensemble, à l’occasion d’une mondanité, les effets de leurs habitudes pernicieuses se manifestent. Tous consomment librement les boissons favorites, et quand l'influence stimulante fait son effet, leurs langues se délient, et ils commencent à faire mauvaise oeuvre de bavardage contre les autres. Ils sont loquaces, leurs mots ne sont pas bien choisis ; les ragots de commérage tournent autour, trop souvent aussi le poison du scandale. p.36

Voyez lors d’une réception de dames se rencontrant pour passer l’après-midi. ... Vers la fin de l'après-midi ... viennent thé et comestibles ... l'esprit affaissé devient vivement animé, la langue se délie, et les mots se déversent comme des gouttes se précipitant d'une grande chute ... Alors vient le temps des petites pensées et de l'abondance des mots, ou il se peut manifester, le déballage des braises du commérage et de la calomnie. p. 82

Ellen G. White, Témoignages, 1868-1876 L.B. Coles, Philosophie de la Santé, 1853

La sympathie qui existe entre le corps et l’esprit est très grande. Lorsque l’un est affecté, l’autre réagit. Vol. 4, p. 60

La sympathie existant entre le corps et l’esprit est si grande, que lorsque l’un est affecté, l’un et l’autre sont affectés. p. 127

Les nerfs du cerveau communicant avec tout l’organisme, sont le seul moyen par lequel le Ciel peut communiquer avec l’homme, et affecter sa vie intérieure. Quoi que ce soit qui perturbe la circulation des courants électriques du système nerveux, amoindrit la force des puissances vitales; le résultat est l’amortissement des sensibilités de l’esprit. Vol. 2, p. 347

Quoi que ce soit qui trouble la circulation des courants électriques dans le système nerveux, amoindrit la vigueur des forces vitales, et à travers elles, amortissent susceptibilités naturelles de l’âme. Le système nerveux est le seul moyen par lequel la vérité peut être reçue intérieurement. La divinité elle-même n’utilise pas d’autre moyen pour atteindre le coeur humain. pp. 266-267

La chair n’est pas nécessaire à la santé ou à la vigueur; si elle est consommée c'est parce qu'un appétit dépravé la désire ardemment. Sa consommation excite les propensions charnelles pour en accroître l'activité, et renforce les passions animales. Quand s’accroissent les propensions charnelles, capacités intellectuelles et morales sont diminuées. La consommation de chair animale tend à provoquer une obésité du corps, et paralyse les sensibilités délicates de l'esprit. Vol. 2, p. 63

Manger de la chair n’est certainement pas nécessaire à la santé ou à la vigueur. ... Si elle doit être consommée, il faut qu'elle soit consommée par affaire de goût. ...elle excite les propensions charnelles pour en accroître l'activité et la férocité ... Quand nous augmentons la proportion de notre nature charnelle, nous supprimons l'intellectuel. ... La consommation de chair tend à créer une obésité du corps et de l'esprit. pp. 64-67

Ceux qui se nourissent en grande partie de chair, ne peuvent éviter de manger des viandes d’animaux malades à un degré plus ou moindre. Le processus de transfert des animaux au marché, produit en eux la maladie ; et en bonne santé autant qu’ils puissent l’être, ils deviennent vifs et malades par le transport, avant qu’ils n’atteignent le marché. Les fluides et chairs de ces animaux malades sont reçus directement dans le sang, et passent dans la circulation du corps humain, devenant de même, fluides et chair. Ainsi les humeurs sont introduites dans l’organisme ; et si la personne a déjà le sang impur, cela est considérablement aggravé par la consommation de chair de ces animaux. Le risque de tomber malade est décuplé en mangeant de la viande ; les capacités intellectuelles, morales, et physiques, sont dépréciées par la consommation habituelle de chair et de viande. Manger de la viande dérange l’organisme, embrume l’intellect, et émousse les sensibilités morales. Vol. 2, p. 63

Quand nous mangeons de la chair, nous ne mangeons pas seulement les fibres musculaires, mais aussi les jus ou fluides de l’animal ; et ces fluides passent dans notre circulation, pour devenir notre sang, nos fluides, et notre chair. Quoique la chair des animaux que nous mangeons puisse être pure, leurs fluides tendent à engendrer en nous, un état humoral du sang. ... Le process employé pour transférer les animaux au marché tend à produire un état maladif de leurs fluides. ... Certaines de nos viandes proviennent de régions herbeuses, mais le temps qu’elle nous arrive, le process de transport au marché a produit une action maladive des fluides. ... La nourriture animale expose efficacement l’organisme à causer des maladies aiguës. Quand les fluides sont en état maladif, les causes ordinaires d’affections trouvent un terrain favorable. ... Les objections contre l’alimentation carnée sont alors de trois ordres : intellectuelles, morales, et physiques. Ses tendances sont de freiner l’activité intellectuelle, de déprécier le sentiment moral, et de déranger les fluides du corps. pp. 67-71

Ellen G. White,Témoignages, 1873-1876 Horace Mann, Discours inaugural et dédicatoire, 1853

L’Homme sortit de la main de Dieu, parfait en chacune des facultés du corps et de l’esprit ; en parfait équilibre, donc en parfaite santé. Il a fallu plus de deux mille ans de satisfaction des appétits et des passions lubriques, pour créer un tel état de fait dans l’organisme humain, pour en diminuer la force vitale. Vol. 4, p. 29

L’Homme sortit de la main de Dieu, si parfait dans ses organes corporels ... si rempli de force vitale, qu’il a fallu plus de deux mille ans d’abominations combinées d’appétits et d’ignorance...pour épuiser ses énergies électriques, et le rendre même accessible à la maladie. pp. 335-336

Si Adam à sa création, n’avait pas été doté de vingt fois plus de force vitale que les hommes n’en possèdent maintenant, le genre humain avec ses habitudes présentes de vie, en violation des lois naturelles, serait anéanti. Vol. 3, p. 138

...si le genre humain n’avait pas été créé avec dix fois plus de force vitale qu’il n’en possède maintenant, ses violations conscientes de toutes les lois de la santé et de la vie l’auraient depuis longtemps, entièrement anéanti. p. 340

Citations

Remerciements au Docteur Ronald Numbers pour ses recherches sur la documentation ci-dessus, qui a été extraite de son livre Prophétesse de la Santé.

Category: Enquête sur les Enseignements de Santé d'Ellen White Le Plagiat d'Ellen White
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