Témoignages concernant la Porte Fermée

Partie de lettre d’Otis Nichols, 20 avril 1846

Son message était toujours assisté du Saint-Esprit, partout il était reçu comme venant du Seigneur ; il brisait et attendrissait leur cœur comme celui de petits enfants ; il nourrissait, réconfortait, raffermissait le faible, et les encourageait à persévérer dans la foi et le mouvement du septième mois ; il disait que notre tâche était accomplie en faveur de l’église fictive et du monde, et que ce qui restait à faire concernait les gens de la [vraie] foi.
(DF 105, Otis Nichols à William Miller, 20 avril 1846. Extrait de The Early Years, Volume 1, pp.75-76)

Témoignage du pasteur adventiste Isaac Wellcome

Je me suis souvent trouvé en assemblée avec Ellen G. Harmon et James White en 1844 et 1845. A plusieurs reprises je l’ai rattrapée tandis qu’elle tombait sur le sol, lorsqu’elle s’évanouissait quelquefois pour une vision. Je l’ai entendue relater ses visions de cette époque, plusieurs furent publiées sur papier, disant que tous ceux qui n’avaient pas soutenu le mouvement de 1844 étaient perdus, que Christ avait quitté le trône de la miséricorde, que tous ceux qui étaient scellés l’étaient à jamais, et qu’aucun des autres ne pouvait se repentir. Elle et James ont enseigné cela pendant un ou deux ans. Récemment dans ses visions publiées appelées "Testimony", ses visions sont très différentes, complètement et diamétralement en contradiction avec ses visions antérieures.
(An Examination of Mrs. Ellen White's Visions, Miles Grant, Boston : publié par The Advent Christian Publication Society, 1877)

Témoignage de John Megquier

Nous avons bien connu le parcours d’Ellen G. White la visionnaire, tandis qu’elle se trouvait dans l’Etat du Maine. Au sujet des premières visions qu’elle a eues dans ma maison à Poland, elle disait que Dieu lui faisait savoir en vision que la porte de la miséricorde s’était refermée, et qu’il n’y aurait pas d’autre occasion pour le monde ; et qu’elle révélerait qui avait des taches sur ses vêtements, des souillures consécutives à la mise en doute de ses visions, ceux qui s’interrogeaient pour savoir si oui ou non elles venaient du Seigneur. Elle leur disait alors quoi faire, quel devoir accomplir pour entrer à nouveau dans la faveur de Dieu. Dieu lui montrait en ce temps à travers une vision, qui était perdu et qui était sauvé en différentes parties de l’Etat, selon que l’on recevait ou rejetait ses visions. Elle pouvait placer les autres sous son influence, exactement comme le ferait toute personne pratiquant l’hypnose.
(An Examination of Mrs. Ellen White's Visions, Miles Grant, Boston : publié par The Advent Christian Publication Society, 1877)

Témoignage de Lucinda Burdick

J’ai été présentée à James White et Ellen Harmon (maintenant Madame White) au début de 1845. Au temps où je les ai connus, ils étaient habités par un fanatisme déchaîné, s’asseyant par terre plutôt que sur des chaises, et rampant sur le sol comme de petits enfants. De tels comportements étranges étaient considérés comme signe d’humilité. Ils n’étaient pas mariés, mais voyageaient ensemble. Ellen avait ce qu’on appelait des visions : elle disait que Dieu lui avait montré en vision que Jésus-Christ s’était levé le dixième jour du septième mois de 1844, et avait fermé la porte de la Grâce ; Il avait quitté à jamais le trône de la médiation, que le monde entier était condamné et perdu, et que plus aucun autre pécheur ne pouvait être sauvé. Très vite elle a prétendu voir que le samedi doit être observé comme Sabbat. Ses visions étaient quelque peu nouvelles, et il sembla au début qu’elles ne suscitèrent pas de vive opposition dans les différentes églises où ils se rendaient. Elles provoquèrent énormément de discussions et d’agitations, et tous semblaient disposés à examiner. Mais après une courte période, ses visions commencèrent à se contredire l’une l’autre. Il a été constaté par moi-même et par d’autres qui l’ont vue en vision, qu’elle pouvait se mettre en état d’avoir une vision au moment de son choix (elle l’a confessé), mais que James White pouvait les contrôler, et la mener là où cela lui plaisait.

Il y eut également beaucoup de défaillances. Elle prétendait que Dieu lui avait montré des choses qui ne devaient pas arriver. A un moment, elle a dit que le Seigneur devait venir la seconde fois le 18 juin 1845. La prophétie fut discutée dans toutes les églises, et aussi dans un petit "Journal de la Porte fermée" publié à Portland, Maine. Durant l’été après que juin fut passé, j’entendis un ami lui demander comment elle justifiait la vision ?  Elle répliqua "qu’ils lui parlaient dans la langue de Canaan, et qu’elle ne comprenait pas ce langage ; que c’était en septembre suivant que le Seigneur allait venir, à la seconde pousse de l’herbe au lieu de la première de juin". Septembre a passé, et bien davantage a passé depuis, et nous n’avons pas encore vu le Seigneur. Il devint vite évident à toutes les personnes sincères, que beaucoup de choses ont dû lui être dites "dans la langue de Canaan" ou certaines autres qu’elle ne comprenait pas comme les échecs réitérés. Je pourrais mentionner beaucoup de celles que j’ai connu par moi-même.

...Si ces visions qu’elle a actuellement sont de Dieu, les premières l’étaient aussi ; et si donc les premières venaient de Dieu, selon elles, la Porte de la Grâce fut fermée en 1844, et malheur aux misérables pécheurs qui sont de ce côté-là. Nous savons que Dieu ne ment pas, mais certains d'entre eux ont menti, j'en suis certaine. Dieu ne se contredit pas Lui-même, or ses visions se contredisent l’une l’autre. On m'a dit qu'ils nient sur cette côte, qu’elle ait jamais vu la Porte de la Grâce fermée, mais ils sont des milliers de témoins vivants qui pensent qu’un noir mensonge délibéré n’a pu être inventé, et je suis de leur nombre.
(An Examination of Mrs. Ellen White's Visions, Miles Grant, Boston : publié par The Advent Christian Publication Society, 1877)

Category: La Porte Fermée
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