Explication d'Ellen White sur la Porte Fermée

Selected Messages [Messages choisis] livre 1, pages 62-64

Titre de chapitre : Une Explication des premières déclarations

"Tandis que je priai devant l’autel familial, le Saint-Esprit descendit sur moi, et il me sembla que je montai de plus en plus haut, loin au-dessus du monde obscur. Je me suis retourné pour chercher le peuple adventiste dans le monde, mais je ne pus les trouver, quand une voix me dit : 'Regardes encore, et cherche un peu plus haut !'. Alors je levai les yeux et je vis un sentier étroit et droit, suspendu au-dessus du monde. Sur ce sentier le peuple adventiste se déplaçait vers la Cité qui se trouvait au loin, au bout du chemin. Derrière eux au début du sentier, il y avait une lumière brillante qu'un ange m'a dit être le cri de minuit. Cette lumière brillait tout au long du chemin, et apportait de la lumière à leurs pieds, afin qu'ils ne puissent pas trébucher. S'ils gardaient leurs yeux fixés sur Jésus, qui était juste devant eux en les menant vers la cité, ils étaient en sécurité. Mais bientôt quelques-uns se lassèrent, et ils dirent que la voie menant à la Cité était large, et ils espéraient y entrer plus vite. Alors Jésus les encouragea en levant Son glorieux bras droit, et de Son bras vint une glorieuse lumière qui ondulait au-dessus de la troupe adventiste, et ils criaient Alléluia ! D’autres reniaient imprudemment la lumière se trouvant derrière eux, et disaient que ce n'était pas Dieu qui les avait conduits si loin. La lumière se trouvant derrière eux s'éteignit, laissant leurs pieds dans l'obscurité parfaite ; alors ils trébuchèrent et perdirent de vue Jésus et les repères, et tombèrent du sentier en bas, dans le monde obscur et méchant d'en bas".

Maintenant suit le passage dit être dans l’œuvre originale, mais qui ne se retrouve ni dans “Experience and Views” ni dans “Early Writings” :

"Il leur était simplement comme impossible {ceux qui renoncèrent à leur foi au mouvement de 1844 } de monter à nouveau sur le sentier, et d’aller vers la Cité, tout comme le monde méchant que Dieu avait rejeté. Ils tombaient tout le long du chemin, les uns après les autres".

Il est prétendu que ces expressions prouvent la doctrine de la porte fermée, et que c’est la raison de leur omission dans les dernières éditions. Mais en fait, elles enseignent ce qui a été, et est encore soutenu par nous et les gens, ainsi que je vais le montrer.

Pendant un temps après le désappointement de 1844, je soutenais en commun avec le corps adventiste, que la porte de la miséricorde était à jamais fermée au monde. Cette position fut prise avant que ma première vision me fut donnée. Ce fut la lumière que Dieu me donna, qui corrigea notre erreur, et qui nous permit de voir la vraie position.

Je crois encore en la théorie de la porte fermée, mais non au sens où le terme a été initialement employé, ou dans lequel il est employé par mes adversaires.

Il y eut une porte fermée aux jours de Noé. Ce fut en ce temps que l’Esprit de Dieu se retira de la race coupable qui périt dans les eaux du Déluge. Dieu Lui-même remit le message de la porte fermée à Noé :

"Mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans" (Ge. 6:3)

Il y eut une porte fermée aux jours d’Abraham. La miséricorde cessa de plaider en faveur des habitants de Sodome, et tous, à l’exception de Lot et de sa femme avec ses deux filles, furent consumés par le feu descendu du Ciel.

Il y eut une porte fermée aux jours de Christ. Le Fils de Dieu déclara aux Juifs incrédules de cette génération : "Votre maison vous sera laissée déserte" (Matt. 23:38).

Prolongeant son regard à travers temps, jusqu’aux derniers jours, la même puissance infinie proclama par l’apôtre Jean :

"Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David,
celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira" (Ap.3:7)

Il m’a été montré en vision, et je le crois encore, qu’il y avait une porte fermée en 1844. Tous ceux qui ont vu la lumière des messages des premier et second anges, et qui ont rejeté cette lumière, ont été abandonnés dans les ténèbres. Ceux qui l’ont accepté et reçu le Saint-Esprit qui a accompagné la proclamation du message venu des cieux, et qui ensuite ont renoncé à leur foi, et déclaré que leur expérience fut une illusion, ont de fait rejeté l’Esprit de Dieu, et on ne peut plus intercéder pour eux.

Ceux qui n’ont pas vu la lumière, ne se sentaient pas coupable de son rejet. C’était seulement la classe de ceux qui avaient méprisé la lumière venue du Ciel, que l’Esprit de Dieu ne pouvait atteindre. Cette classe incluait comme je l’ai déclaré, à la fois ceux qui ont refusé d’accepter le message quand il leur a été présenté, et également ceux qui l’ayant reçu, renoncèrent par la suite à leur foi. Il se peut qu’ils aient manifesté une forme de piété, et professé être des partisans de Christ, mais n’ayant aucun vécu en rapport avec Dieu, ils devaient être captifs des illusions de Satan. Ces deux classes sont représentées dans la vision : ceux qui ont declaré la lumière qu’ils ont suivie comme illusion, et les iniques du monde qui ayant rejeté la lumière, ont été rejetés de Dieu. Aucune mention n’est faite de ceux qui b’ont pas vu la lumière, et qui par conséquent n’étaient pas coupables de son rejet.

Afin de prouver que je croyais et enseignait la doctrine de la Porte fermée, Mr. C. donne une citation extraite de la Review du 11 juin 1861, signée par neuf de nos membres éminents. La citation est la suivante :

Notre vision d’alors de l’œuvre à accomplir, était en général vague et indéfinie, certains retenant encore l’idée adoptée par le corps des partisans adventistes de 1844, avec William Miller à leur tête, que notre travail en faveur du monde était achevé, et que le message était confiné à ceux de la foi adventiste originelle. Si ferme était cette croyance, qu’un de nos membres fut près de refuser le message, l’individu présenté ayant des doutes sur la possibilité de son salut, parce qu’il n’était pas du 'mouvement de 1844'.

A cela j’ajouterai seulement, qu’au cours de la même assemblée où il était urgent que le message puisse être délivré à ce frère, un témoignage m’a été donné à travers une vision, pour l’encourager à espérer en Dieu, et donner entièrement son cœur à Jésus, ce qu’il fit alors à ce moment-là.

Category: La Porte Fermée
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