Madame White Pratiquait-elle ce qu'elle Prêchait au sujet des bijoux?

A gauche, une image d’Ellen White avec sa soeur jumelle Elizabeth, à l’âge de 51 ans. Remarquez qu’Ellen porte une broche et une chaîne en or. Cette photographie a été prise 15 ans après qu’elle condamna les autres pour avoir porté de semblables bijoux. (Photographie disponible à la “James White Research Library”, à Andrews University).

 

S'habiller simplement en s'abstenant d'exposer bijoux et ornements de toute sorte,
s’accorde avec notre foi.
Testimonies, Vol. 3, p. 366


 
Dans les images suivantes, remarquez celle de gauche, c’est l’original de la photo de Madame White en compagnie de sa petite-fille, Ella Robinson. A droite la photo retouchée apparaissant dans [le livre] « Ellen G. White, The Later Elmshaven Years », avec le collier d’Ella visiblement absent.

Apparemment, le White Estate n’est pas seulement expert en remaniement des mots et paroles d’Ellen White, mais ils sont également compétents en retouches de photographies. La modification est nécessaire pour continuer de perpétuer le mythe que dès le début, les Adventistes du 7e Jour ne portaient pas de bijoux.

Notez la citation suivante où Madame White reconnait avoir reçu une piece précieuse de joaillerie, qu’elle portait en maintes occasions :

Soeur Kerr m'a amené dans le salon de sa chambre à coucher, et a ouvert une boîte de ruchés [BANDE DE DENTELLES, FILETS, RUBAN OU SEMBLABLE, UTILISÉ À LA PLACE D'UN COLLIER OU D'UNE MANCHETTE] pour le cou, et a désiré que j'accepte la boîte entière. Son mari est marchand à Honolulu, et quoique pas croyant, c'est un homme très libéral. Elle m'a aussi présenté avec trois mètres ½ de soie coûtant trois dollars le mètre, avec lequel je devais confectionner un sac, UN MANTEAU COURT OU UNE VESTE M'ALLANT À PEU PRÈS. J'ai vu qu'elle était très désireuse que je l'accepte, et je ne pus refuser pour ne pas la décevoir grandement. C'était de la belle soie, un excédent [tissu] d'une robe qu'elle avait. Elle m'a également donné une écharpe en soie, et une épingle à dix dollars composée de pierres blanches très plates, et solides. J'ai pensé que je ne pouvais l'accepter, mais elle semblait si désolée que je l'ai finalement pris et l'ai porté depuis ; c'est commode et seyant, tant que ce n'est pas ostentatoire aux yeux de tous.--Lettre 32a, 1891, pp. 2, 3. (À J. E. et Emma White, 7 décembre 1891)

Maintenant, comparez la pratique du port de bijoux de Madame White, avec ce qu’elle a écrit :

L’ornementation de la personne avec des bijoux et choses luxueuses, est une espèce d’idolatrie. ... Les habits coûteux et parures de bijoux, donnent une représentation incorrecte de la vérité que nous devrions toujours nous représenter comme valeur la plus élevée. Ellen White, Bible Training School, 1er mai 1908.

Dans la Didaché, un document des débuts du christianisme dont on croit qu’il a été écrit aux alentours du premier siècle, l’auteur conseille chaque chrétien sur la manière d’identifier un faux prophète :

Si quelque prophète enseigne la vérité, mais ne pratique pas ce qu’il enseigne, c’est un faux prophète. Didaché, 11:10

Citations

Les images ci-dessus sont extraites du livre White-Washed de Sidney Cleveland.

Category: Contradictions d’Ellen White
Veuillez partager ceci en utilisant les icônes des réseaux sociaux ci-dessous