Collection de Lettres concernant Ellen White

LETTRE 1

Ma femme et moi avions embrassés la foi Adventiste en 1842-43, et avons forgé notre expérience avec le corps adventiste jusqu’à ce dépassement du temps fixé; mais ne pouvions rien croire de moins que notre expérience, qu’elle venait de Dieu. Notre pas suivant fut de croire que la porte de la Grâce était fermée à ceux qui n’avaient pas cru en la proclamation adventiste. L’étape d’après fut "les Commandements de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ". Et par degrés le ‘témoignage de Jésus-Christ’ est devenu Visions d’Ellen G. White, et les Visions d’Ellen G. White sont devenues ‘le témoignage de Jésus-Christ.’ Nous soutenions pleinement les ‘Visions’ comme étant de Dieu, et apparemment tout allait bien jusqu’au jour où je reçus un journal intitulé ‘Messager de Vérité’. Au premier abord je fus très choqué à la pensée, de douter que les visions d’Ellen White étaient de Dieu, mais je pensais qu’elles brilleraient de tout leur éclat, en les lavant après enquête, de tout soupçon. Ainsi j’en vins à comparer les ‘Visions’ avec la ‘parole’ infaillible, et avec les faits. A mon grand étonnement, les visions de cette tant aimée Sœur White, se sont ‘avérées défaillantes’.

J’ai alors avoué mes erreurs, et rédigé ma confession à frère et sœur White, leur demandant de la publier. Mais ils ont refusé de le faire, et ont ajouté erreur sur erreur en ne cessant pas de me marquer au fer rouge, publiant aussi loin qu’ils le purent que j’étais un homme dangereux et mauvais. Plus encore, ils ne m’ont accordé ni procès ni audience d’aucune sorte. Pourtant je n’éprouvais aucune animosité envers eux, car j’avais toujours aimé le nom Adventiste. Et s’ils se sont trompés, je peux leur pardonner et les aimer encore, mais je n’ai aucune sympathie pour leur organisation.

E.W. Waters
Hubardsville, N.Y.
(Hope of Israel, 16 nov. 1864, vol. 1 no. 22)

LETTRE 2

J’étais croyant en la proche venue du Seigneur, en 1843. Mais ayant émigré de l’Est vers l’Ouest où il n’y avait pas beaucoup de partisans en la doctrine de l’Avent de 1843, j’ai échappé au fanatisme des Adventistes passés dans l’Est, pour lesquels j’éprouvais de la reconnaissance. En automne 1851, je m’identifiai avec les gens qui se dénommaient les “Adventistes réformés” (Review Adventists), et suis resté avec eux jusqu’à quelque chose, il y a moins de deux ans. Je savais qu’ils soutenaient et enseignaient certains points de vues qui n’étaient pas en harmonie avec la Bible. Malgré tout, ils adhéraient rigoureusement aux commandements de Dieu que j’aimais ; et je les croyais comme les personnes les plus proches de la droiture, que je pouvais trouver. Ils professaient avoir les dons de l’Esprit parmi eux, en lesquels je n’ai jamais été adepte. Mais depuis longtemps, je trouvais que tous les dons de l’Esprit dont ils se revendiquaient, se rapportaient aux visions d’Ellen G. White ; je les ai donc examinées avec franchise, avec l’espoir d’être amené à croire que les ‘visions’ étaient une révélation venant de Dieu. Mais plus je les analysais et les comparais avec la Bible, moins j’avais confiance en elles. Et je suis devenu parfaitement satisfait de ce que Dieu n’avait rien à voir avec ces visions, et je crois que le temps viendra où les gens sincères sauront. Mais malgré mon désir de confiance en les ‘visions’, peut-être devais-je avoir néanmoins été avec ces gens, si cela n'avait pas été pour leur foi imaginée en les ‘visions’, un test de fraternité chrétienne…

W. Phelps
(Hope of Israel, 28 oct. 1863, vol. 1, no. 4)

LETTRE 3

Au regard des visions d’Ellen G. White, nous n’avons jamais pu croire qu’elles venaient de Dieu. Nous avons souvent essayé de nous accorder avec elles, et tenté de les réconcilier avec la Parole, mais n’avons jamais pu. Nous avons été jugés, condamnés, et rejetés par ceux dont nous attendions des choses meilleures, compte tenu de cela.

George et Jane Stults
(Hope of Israel, 10 juillet 1866)

LETTRE 4

Je rejette catégoriquement les prétentions de Madame Ellen G. White que « dans ces jours, Dieu parle aux hommes par les témoignages de Son Esprit » à travers Madame White.

Je regrette également les points de vues adventistes sur l’Expiation ; je n’ose croire que le Sang de Christ n’a pas été réellement efficace jusqu’à 1844. J’ai trouvé par l’observation, que les vues du sanctuaire plaçant l’Expiation de Christ en 1844, retiraient aux gens leur confiance en la perfection du plus glorieux évangile du plein salut, rendu parfait par l’offrande du Sang de Jésus-Christ, une fois pour toutes.

Vous-mêmes savez aussi que dans votre organisation, un ministre ne devrait être toléré comme tel, s’il devait exprimer son incrédulité en la pleine inspiration de chacun des mots, des écrits de Madame White.

C’est de même vrai de la doctrine faisant distinction entre viandes et boissons, communément désignée parmi nous de 'Réforme Sanitaire'. Les règles rigides sur la nourriture comme test en matière religieuse, et plus encore comme le test final pour le Ciel, constituent un article de foi décisif. Des membres ont été congédiés des églises pour avoir manifesté leur incrédulité en celles-ci, dans la question du sanctuaire, et sur d’autres points du credo.

Lettre de démission du Pasteur S. McCullagh.
23 mars 1897
(Ellen G. White: The Australian Years 1891-1900, vol. 4, p.280.)

Category: Lettres des Pionniers
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